samedi 4 octobre 2008

Angahuan et le volcan paricutín (6/7)



Pinche! Ça pour une bonne journée, ce fut une sacré journée. L'idée de départ était de se faire rando d'environ 8h pour aller jusqu'à la cime du volcan et revenir. Quand nous sommes arrivés dans le village d'Angahuan, la veille au soir, nous avons tout de suite compris que c'était un autre monde. La campagne profonde, on pourrait dire. Les gens parlent une autre langue (mais heureusement connaissent aussi l'espagnol), vivent dans des cabanes en bois et circulent à cheval. J'exagère un peu, mais l'idée est là. Nous avons alors rencontré un guide (nommé Porfirio) qui nous a aidé à trouver le logement pour la nuit. Nous lui avons expliqué notre idée de marcher jusqu'au volcan et c'est là que ça devient fun. Il nous a fait comprendre que c'est très dur et très long de le faire à pied, mais que par contre à cheval, c'est beaucoup plus agréable. Petit hic: les trois allemandes ne sont jamais montées sur ce genre d'animal. Boh, pas de problème, ils sont très dociles nous a dit Porfirio =)

Réveil à l'aube, petit dej' mexicain, et hop, à cheval! C'est parti pour environ 6h de rando, rien que ça! Moi, j'ai vraiment adoré. Se balader dans la nature, tantôt dans des petits chemins tout tordu, tantôt dans des grands espaces, faire ce que l'on veut avec son cheval, du trot, du galop, quel sentiment de liberté! Et puis l'ascension du volcan, qui se termine à pied car trop abrupte, quelle vue! "Una vista de puta madre" comme on dit dans le jargon du coin. La récompense des efforts fournis quoi. C'était marrant car le volcan est encore tout chaud de son éruption il y a une cinquantaine d'année, donc ya encore de la fumée et tout.

Ensuite, nous sommes redescendus tranquillement, en passant par une église détruite par un éboulement de rocher, dû à l'éruption. C'est là que ça se gâte. Alors qu'il nous restait en théorie qu'une trentaine de minutes pour arriver à l'hôtel, le ciel nous est tombé sur la tête, comme diraient les gaulois. En effet, il s'est mis à pleuvoir comme vache qui pisse, mais de l'eau qui mouille, comme j'ai jamais vu ça ! Accoutrés de grandes capes de pluie, nous ressemblions à des chevaliers du moyen-âge, en mission loin de chez eux. Enfin, sacré aventure quoi!

Pour ce qui est des filles, je crois qu'elles bien aimé aussi, même si le cheval, ça les a vite fatiguées. En même temps, ça fait long pour une première fois et en plus, quand le cheval sent que la personne ne sait pas diriger, il se prend quelques libertés. Du genre aller au trot quand il veut, ou faire des pauses miam miam, rien de bien méchant tout de même.

2 commentaires:

Anonyme a dit…

MORTELLE CETTE PHOTO où t'es sur l'âne la bouche ouverte; JE LA METS EN FOND D'ECRAN de mon ordi TU CROIS?

Anonyme a dit…

Un cavalier qui surgit hors de la nuit, court vers l'aventure au galot, son nom il le termine avec un J, un J qui veut dire BenJ!