jeudi 23 octobre 2008

Oaxaca y Puerto Escondido

Les plus beaux paysages et les plus belles plages que j'ai vu au Mexique !

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J'ai seulement passé un jour dans la ville Oaxaca pour pouvoir profiter le plus possible des plages du sud. La ville était jolie mais j'ai pas eu le temps de visiter les sites archéologiques aux alentours. Avec mes 9 compatriotes français, nous arrivâmes à Mazunte le samedi matin. C'est un village de campagne pas très loin de Puerto Escondido, super tranquille et super joli. On est resté à flemmer le premier jour sur cette plage paradisiaque, puis le deuxième nous avons fait une petite excursion en bateau. C'était vraiment sympa ! Nous sommes partis de bon matin (9h), nous avons longé la côte pendant un temps, nagé avec une tortue, aperçu des dauphins, puis fait un peu de "snorkelling", c'est-à-dire de la plongée avec masque et palmes. L'aprem on est encore resté sur la plage mais moi je suis allé faire un petit tour le long de la côté, avec mon nouvel ami.




Ah oui, j'ai une anecdote sympa sur lui. Il s'appelle Youssef, étudie à Monterrey et s'est retrouvé avec nous car c'est l'ami d'un ami. Mais le truc de ouf, c'est qu'il a fait le CPP à Nancy (ma prépa) et ensuite s'en est allé à Grenoble faire son école d'ingénieur... Tout comme moi quoi, sauf que c'est pas la même école. C'était marrant.

Bref, nous avons fait notre excursion à la recherche de magnifiques paysages et d'un soit disant jacusi naturel dans la roche. Et on n'a pas été déçu du voyage !




Le dimanche soir, on s'est rendu à Puerto Escondido, à dos de pick-up (normal). Les vagues étaient déjà assez fortes à Mazunte, mais là c'était vraiment impressionnant. C'est pas pour rien que c'est le lieu préféré des surfeurs au Mexique. Aussi magnifique que dangereux... Tout le monde est parti le soir mais moi je suis resté un jour de plus, avec mon nouveau coloc' Kévin. J'en ai peut-être pas parlé avant: c'est le meilleur ami de Erwan (mon coloc') et il est venu ici pour 5-6 mois de vacances. Tranquille quoi. Le dernier jour, on a dormi dans des "cabañas" au bord de la plage, on a admiré les surfeurs de bon matin puis découvert d'autres petites plages, plus calmes en terme de vague.

Vraiment un super voyage au final !



mercredi 15 octobre 2008

Zihuatajeno (et re-Acapulco)

Oye Oye la PopulaSchtroumph ! !
Vous allez toujours bien ? (silence de mort...) Moi aussi, merci.



Ce WE nous voulions aller à la plage car nous n'y sommes pas allés depuis moult. Petit hic: elles sont toutes relativement loin, à part celles d'Acapulco. Et Acapulco ça dépanne, mais c'est quand même pas ce qu'il y a de plus joli au monde. Du coup, conseillé par des mexicains, nous décidâmes de nous rendre à Zihuatanejo, un petit peuple côtier, à environ 4h de car au nord d'Acapulco. Plus connu sous le nom d'Ixtapa, qui est la partie touriste à la gringo genre mini-Cancun (berk!), non loin de ce petit village. Dans tous les cas, ces deux noms n'apparaissent pas dans le Routard...



Bref, nous voici donc débarquant de nuit ce jeudi derner dans un hôtel ma foi fort sympatique et bon marché, avec hamacs à disposition et tout le confort nécessaire. Ah oui! J'oubliais... "Nous" c'est Britta, Katharina et Kévin (le gringo). 1ère nuit à Zihuatanejo: chaleur à mourir puis pluie. Ca s'annoce bien ce WE plage dis donc. Heureusement les nuages ont cessé de pleurer dans la matinée et nous avons pu profiter de la plage l'après-midi entière, mais sans monsieur le Soleil. Dommage car l'endroit était vraiment calme et sympa. Le soir, voilà que le ciel nous tombe à nouveau sur la tête, et pas à moitié ! Et comme le lendemain cela ne se calmait pas, nous décidâmes, tout déprimés, de retourner sur Acapulco en espérant y trouver un temps meilleur et ainsi porfiter plus lontemps de la plage le dimanche. Ainsi fût dit, ainsi fût fait.


Le chemin en car le long de la côte était assez joli je dois dire, d'autant plus que le soleil nous a fait quelques apparitions... l'espoir renaît ! Le soir nous somme sortis dans une boîte genre open-bar-moitié-plein-air-avec-vue-sympa-sur-la-plage. Et le lendemain, grand soleil !
Hourraaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaa !

On a donc pu se faire une "vraie" journée de glandage sur la plage et bronzer notre peau encore trop blanche. Quel pied.


lundi 6 octobre 2008

Patzcuaro (7/7)


Ouah! Dernier post sur ce voyage de 9 jours qui me semble tellement loin maintenant... Heureusement que je suis reparti nulle part depuis car je suis très sérieux et que je bosse de manière très assidue tous les jours =) Par contre, je suis de nouveau en manque de voyage (et de plages) donc j'espère que je vais bouger un peu ces prochains WE.

Revenons à nos moutons. Patzcuaro, c'est une petite ville sympatique qui s'est construite au bord d'un lac. Il n'y a pas si longtemps, l'endroit était vraiment magnifique parait-il, avec un paysage sauvage et une eau bleue, très bleue. Aujourd'hui, l'eau qui a virée au marron lui a fait perdre beaucoup de charme mais ça vaut encore le coup d'oeil. On peut aller sur l'île principale, monter jusqu'en haut et voir même escalader le monument qui s'y trouve pour s'offrir une vue, ma foi, intéressante. Les trombes d'eau qui tombèrent à partir de 16h ont coupé notre ultime élan de crapahutage dans la ville. Ainsi nous cloturâmes notre périple par un cappuchino des bonnes grosses pizzas.




Retour à Cuernavaca de nuit, arrivée vers 5h du mat' à la maison le dimanche. Lessivé et dégoûté que les vacances soient finies, mais avec pleins de belles images dans les yeux. Et plein de choses à raconter, comme vous avez pu le constater ;-)

Album complet

Hasta Luego !

samedi 4 octobre 2008

Angahuan et le volcan paricutín (6/7)



Pinche! Ça pour une bonne journée, ce fut une sacré journée. L'idée de départ était de se faire rando d'environ 8h pour aller jusqu'à la cime du volcan et revenir. Quand nous sommes arrivés dans le village d'Angahuan, la veille au soir, nous avons tout de suite compris que c'était un autre monde. La campagne profonde, on pourrait dire. Les gens parlent une autre langue (mais heureusement connaissent aussi l'espagnol), vivent dans des cabanes en bois et circulent à cheval. J'exagère un peu, mais l'idée est là. Nous avons alors rencontré un guide (nommé Porfirio) qui nous a aidé à trouver le logement pour la nuit. Nous lui avons expliqué notre idée de marcher jusqu'au volcan et c'est là que ça devient fun. Il nous a fait comprendre que c'est très dur et très long de le faire à pied, mais que par contre à cheval, c'est beaucoup plus agréable. Petit hic: les trois allemandes ne sont jamais montées sur ce genre d'animal. Boh, pas de problème, ils sont très dociles nous a dit Porfirio =)

Réveil à l'aube, petit dej' mexicain, et hop, à cheval! C'est parti pour environ 6h de rando, rien que ça! Moi, j'ai vraiment adoré. Se balader dans la nature, tantôt dans des petits chemins tout tordu, tantôt dans des grands espaces, faire ce que l'on veut avec son cheval, du trot, du galop, quel sentiment de liberté! Et puis l'ascension du volcan, qui se termine à pied car trop abrupte, quelle vue! "Una vista de puta madre" comme on dit dans le jargon du coin. La récompense des efforts fournis quoi. C'était marrant car le volcan est encore tout chaud de son éruption il y a une cinquantaine d'année, donc ya encore de la fumée et tout.

Ensuite, nous sommes redescendus tranquillement, en passant par une église détruite par un éboulement de rocher, dû à l'éruption. C'est là que ça se gâte. Alors qu'il nous restait en théorie qu'une trentaine de minutes pour arriver à l'hôtel, le ciel nous est tombé sur la tête, comme diraient les gaulois. En effet, il s'est mis à pleuvoir comme vache qui pisse, mais de l'eau qui mouille, comme j'ai jamais vu ça ! Accoutrés de grandes capes de pluie, nous ressemblions à des chevaliers du moyen-âge, en mission loin de chez eux. Enfin, sacré aventure quoi!

Pour ce qui est des filles, je crois qu'elles bien aimé aussi, même si le cheval, ça les a vite fatiguées. En même temps, ça fait long pour une première fois et en plus, quand le cheval sent que la personne ne sait pas diriger, il se prend quelques libertés. Du genre aller au trot quand il veut, ou faire des pauses miam miam, rien de bien méchant tout de même.